Nom vernaculaire : L’Oreillard gris
Description physique :
Plecotus austriacus, plus communément connu sous le nom d’Oreillard gris, est une espèce de chauve-souris fascinante. Il se distingue par ses grandes oreilles, qui peuvent atteindre jusqu’à 40 mm de longueur, soit presque la moitié de la longueur de son corps ! Ces oreilles sont reliées à la base par une membrane cutanée. L’Oreillard gris a un pelage gris-brun sur le dos et plus clair sur le ventre. Il mesure entre 4 et 5 cm de long et pèse entre 7 et 14 grammes.
Habitudes alimentaires :
L’Oreillard gris est un insectivore strict. Il se nourrit principalement de papillons de nuit, de coléoptères et d’autres petits insectes. Il chasse en vol, utilisant ses grandes oreilles pour détecter les sons produits par ses proies. Cette technique de chasse est appelée écholocation.
Habitat :
Cette chauve-souris préfère les habitats forestiers et les zones boisées. On la trouve souvent dans les vieux bâtiments, les greniers, les cavités d’arbres et les fissures de rochers. Elle apprécie particulièrement les environnements riches en insectes, comme les lisières de forêts et les prairies.
Reproduction :
La reproduction de l’Oreillard gris est saisonnière. Les accouplements ont lieu à l’automne, mais la fécondation est retardée jusqu’au printemps suivant. Les femelles forment des colonies de maternité où elles mettent bas et élèvent leurs petits ensemble. Chaque femelle donne naissance à un seul petit par an, généralement entre mai et juillet.
Menaces :
L’Oreillard gris fait face à plusieurs menaces, notamment la destruction de son habitat naturel due à la déforestation et à l’urbanisation. L’utilisation de pesticides réduit également la disponibilité de ses proies, ce qui peut affecter sa survie. De plus, les perturbations dans les sites de repos, comme les greniers et les bâtiments abandonnés, peuvent déranger les colonies de reproduction.
Bénéfices pour la biodiversité :
Les chauves-souris, y compris l’Oreillard gris, jouent un rôle crucial dans les écosystèmes. Elles contribuent à la régulation des populations d’insectes, ce qui est bénéfique pour l’agriculture et la santé des forêts. De plus, leurs excréments, appelés guano, enrichissent les sols en nutriments, favorisant la croissance des plantes.